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Bien-êtreSanté Mentale

Voici les 3 métiers les plus stressants en 2025, selon une étude 

Par Sarah Hellec | Publié le 30/07/2025

Quels sont les métiers les plus stressants en 2025 ? Burn-out, crises d’angoisse, charge mentale omniprésente… Le stress au travail touche aujourd’hui presque tous les métiers. En 2025, cette tension semble s’intensifier encore, à l’heure où l’équilibre entre vie pro et vie perso devient une quête presque existentielle.

Une étude récente classe les métiers les plus exposés au stress chronique cette année. Au sommet de ce classement : les soignants, les enseignants et les cadres. Trois professions sous haute tension, pour des raisons parfois différentes, mais un même constat : il devient urgent d’écouter ceux qui prennent soin, dirigent ou transmettent.

Pourquoi certains métiers sont-ils plus stressants que d’autres ?

Tous les emplois peuvent être source de tension à un moment donné. Mais certaines fonctions cumulent les facteurs de stress : une charge mentale excessive, une pression hiérarchique ou émotionnelle constante, des horaires décalés ou un manque de reconnaissance qui pèse sur le moral.

Le stress devient problématique lorsqu’il s’installe dans la durée. À force de s’adapter, de faire avec, ou de repousser ses limites, le corps et le mental finissent par dire stop. Le manque de soutien de la hiérarchie ou l’absence de politique de prévention dans l’entreprise aggravent encore les choses. 

Les 3 professions les plus stressantes en 2025

Les soignants

Infirmiers, aides-soignants, urgentistes… Le secteur médical reste l’un des plus exposés au stress chronique. En cause ? Un manque cruel de moyens, une pression constante liée à l’urgence et des rythmes de travail éprouvants (gardes, nuits, week-ends).

Le rapport au soin, à la douleur, à la mort aussi, pèse lourd sur les épaules de ceux qui travaillent à l’hôpital ou en EHPAD. Résultat : une fatigue mentale profonde, un risque de désengagement et des symptômes de burn-out de plus en plus fréquents.

Les enseignants

Autre profession au bord de la saturation : les enseignants. Outre la gestion de classe et l’adaptation pédagogique, ils subissent une pression administrative croissante et une charge émotionnelle invisible, mais intense.

Solitude professionnelle, manque de moyens, classes surchargées… l’enseignant est souvent seul face à des attentes contradictoires. Et si la vocation reste forte, le désenchantement professionnel gagne du terrain. La reconnaissance institutionnelle ne suffit plus à compenser les difficultés du quotidien.

Les cadres et managers

Dernier poste du trio : les managers et cadres dirigeants. Derrière le statut valorisé se cache souvent une pression énorme : celle de devoir décider, gérer des équipes, répondre aux exigences de performance… sans vraiment avoir le droit à l’erreur.

Le stress du management est souvent silencieux, car perçu comme faisant « partie du job ». Pourtant, le risque de burn-out est très élevé, notamment chez les cadres intermédiaires, pris en étau entre la direction et les équipes. Résultat : fatigue intense, troubles du sommeil, perte de sens.

Comment repérer les signes du stress professionnel ?

Le stress chronique se manifeste par des symptômes physiques (fatigue, maux de tête, troubles du sommeil), mais aussi psychiques : irritabilité, anxiété, perte de motivation, sentiment de débordement permanent.

La frontière entre un coup de fatigue passager et un vrai épuisement professionnel peut être difficile à repérer. Mais certains signaux doivent alerter : si la fatigue ne passe pas, si aller au travail devient angoissant, si l’on se sent vidé, déconnecté ou inutile, il est temps de tirer la sonnette d’alarme.

Quelques pistes pour prévenir et mieux gérer le stress au travail

Si l’environnement professionnel joue un rôle majeur, il est possible d’agir à son échelle. Voici quelques pistes à explorer :

  • Adopter des rituels de décompression : marche, respiration, exercices de méditation, sport, déconnexion numérique.
  • Utiliser les ressources existantes : services de soutien psychologique en entreprise, consultations, groupe de parole.
  • Revoir ses priorités : déléguer, apprendre à dire non, redéfinir ses objectifs professionnels.
  • S’ouvrir au changement : parfois, il faut envisager un repositionnement, une reconversion ou une pause.