On a souvent cette idée reçue qu’il faut “vraiment aller mal” pour pousser la porte d’un cabinet de psy. Burn-out, grosse déprime, trauma… Mais si on arrêtait de penser qu’il faut être “au fond du trou” pour demander de l’aide ? Parfois, ce sont des signaux plus discrets, auxquels on ne porte même pas attention, qui doivent nous alerter. Parce que consulter un psy ne doit pas être une option uniquement lorsque l’on a touché le fond, voici les signes trop souvent ignorés qui mériteraient d’être pris au sérieux.
N°1 : Vous êtes à fleur de peau pour un rien
Un mot de travers et vous avez envie de pleurer. Une musique nostalgique, une pensée parasite, ou même le fait d’avoir oublié de racheter du café pour le matin, et hop, les larmes. Vous vous sentez à vif, tout le temps.
Certes, on a le droit d’être émotive, et de subir les aléas des changements hormonaux. Mais quand ça dure vraiment, il faut arrêter de penser que c’est juste “parce que vous êtes sensible”. Au contraire, c’est peut-être le moment de réaliser que vos émotions sont au bord du vase et que la prochaine larme fera tout déborder. En gros : c’est le bon moment pour aller déposer tout ça quelque part où on vous écoutera sans jugement.
N°2 : Vous ruminez non-stop
Vous avez l’impression de revivre en boucle les mêmes scènes dans votre tête. Vous vous demandez si vous avez mal parlé, mal agi, ou fait une erreur quelque part. Ou encore, vous cogitez à 2h du matin, 4h, ou même 6h, que ce soit sous la douche, dans le métro, au cinéma ou en soirée.
Quand votre cerveau n’arrive pas à digérer ce qui s’est passé, il tourne en rond sans arrêt. Et parfois, pour trouver le bouton off, il faut savoir demander de l’aide. Une oreille attentive et bienveillante peut vraiment aider à remettre un peu d’ordre dans son esprit.
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N°3 : Vous ne vous reconnaissez plus vraiment
Vous avez perdu l’envie, de tout. De sortir voir des amis, de faire du shopping, de manger une pizza le samedi soir. Même de regarder votre confort série, celle que vous regardez en boucle depuis des années. Vous vous demandez où est passée la version de vous qui savait encore s’émerveiller des petits plaisirs du quotidien.
Dans ce cas, il y a peut-être une fatigue émotionnelle ou une surcharge dont vous n’avez pas conscience. Consulter un psy ou une thérapeute, c’est comme aller chez le kiné quand on a une tension dans l’épaule : ce n’est pas grave, mais ce n’est pas rien non plus. Et surtout, ça peut vraiment faire toute la différence.
