La réflexologie est de ces nouvelles pratiques de soins devenus populaires en région parisienne, et qui commence à s’implanter un peu partout. Comme la hijama (ventousothérapie), elle fait fureur grâce à ses capacités relaxantes… Mais surtout pour la forme thérapeutique qui y est apportée ! Quoique les médecins se gardent d’émettre un avis supplémentaire sur cette pratique.
Un concept novateur
La réflexologie a presque toujours existé. Déjà en Chine Ancienne, on considérait que les pieds étaient une porte d’entrée pour l’énergie vitale. En 1930, la physiothérapeute américaine Eunice Ingham développe la réflexologie plantaire comme on la connaît aujourd’hui. La réflexologie est ainsi un savant mélange de thérapie et de connaissances : une pratique de soin non médicale, considérée comme une thérapie complémentaire ou alternative. Elle repose sur l’idée que certaines zones du corps — appelées zonesréflexes — sont reliées par des nerfs ou des canaux énergétiques à différents organes, glandes ou parties du corps.
Les effets sont alors presque immédiats : meilleure circulation sanguine, meilleur sommeil, libération des émotions, sensation d’apaisement intense, retour d’un équilibre physique.
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Un phénomène à étendre
Si la pratique de la réflexologie est libre, elle n’est pas reconnue par la médecine, ni par les instances internationales. Considérée comme encore trop holistique, la réflexologie est vue comme une thérapie intermédiaire, voire complémentaire dans les hôpitaux. Rien de plus.
La pratique gagnerait à y être enseigné en études d’ostéopathie. Plusieurs médecins ont depuis expliqué que les effets positifs de la réflexologie étaient tangibles. Ils continuent en développant l’idée qu’elle pourrait être complémentaire de l’ostéopathie moderne.
Le problème reste entier cependant : les instances trouvent que sans accompagnement, cela peut être dangereux. Tandis que d’autres pensent qu’il ne s’agit juste que d’un énorme placebo. Enfin, d’autres médecins ont révélé leur peur de voir cela remplacer les “vrais” traitements.
Plutôt que de la reléguer au rang de simple placebo, il est peut-être temps d’ouvrir un vrai dialogue autour de la réflexologie : ses promesses, ses limites et les conditions nécessaires pour qu’elle contribue, en toute sécurité, au mieux-être global de ceux qui en ont besoin.
