On a tendance à minimiser, à se dire « ça va passer »… Mais quand le corps et l’esprit tirent la sonnette d’alarme, il vaut mieux écouter avant de s’effondrer. Le burn-out n’arrive pas du jour au lendemain : il s’installe doucement, à travers des signaux parfois discrets. En repérer les signes d’un burn-out, c’est déjà un premier pas pour se protéger.
1. Une fatigue qui ne part pas
Vous dormez, mais vous êtes encore épuisée. Vous partez en week-end, mais vous revenez lessivée. Quand le repos ne recharge plus vos batteries, c’est le signe que la fatigue est devenue chronique.
2. Des troubles du sommeil
Soit vous n’arrivez plus à fermer l’œil, soit vous tombez de sommeil en pleine journée. L’insomnie ou l’hypersomnie sont souvent liées à une surcharge mentale et à un stress continu.
3. L’irritabilité en hausse
Tout devient une source d’agacement : le collègue qui parle trop fort, le conjoint qui laisse traîner ses chaussettes, le mail de plus… Votre tolérance fond comme neige au soleil. Ce n’est pas « vous qui devenez insupportable », c’est votre système nerveux qui sature.
4. Une perte de motivation
Vous adorez d’habitude ce que vous faites, mais là, plus rien n’a de sens. Aller au travail devient une corvée, même vos projets perso vous laissent indifférente. C’est un signal fort d’un possible burn-out à ne pas négliger.
5. Des douleurs physiques
Le stress ne touche pas seulement la tête : maux de dos, migraines, tensions musculaires ou problèmes digestifs peuvent être le reflet d’un burn-out. Le corps parle quand l’esprit est à bout.
6. Des troubles de la concentration
Lire un mail, suivre une réunion, se rappeler une tâche simple… tout demande un effort énorme. L’impression d’avoir « le cerveau en coton » est typique d’une surcharge mentale.
7. Un sentiment de découragement
Vous avez l’impression de ne plus rien gérer, de ne plus être à la hauteur. Cette perte d’estime de soi est douloureuse, mais elle est un des marqueurs du burn-out.
Signes d’un burn-out : que faire si vous vous reconnaissez ?
D’abord, souffler. Se rappeler que reconnaître ces signes n’est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de lucidité. En parler à un médecin, à un proche, à un psychologue peut être une étape décisive. Et si possible, lever le pied, demander un aménagement, un arrêt, une aide. Surtout, le burn-out n’est pas une fatalité. C’est un signal d’alarme, certes douloureux, mais qui peut devenir l’occasion de repenser ses priorités et de réapprendre à se préserver.