La fin de la grossesse signe aussi la naissance du post-partum, cette période parfois redoutée par les jeunes mamans. Entre déséquilibres hormonaux et émotionnels, la confiance en soi vacille, le moral fait des montagnes russes. Apprendre à prendre soin de soi, à s’écouter, à se préserver devient essentiel pour traverser ce moment en douceur. Avec Bérengère Nicolay, pharmacienne et co-fondatrice d’Equilibrist, on fait le point sur cette période aussi fragile que fondatrice.
Les bouleversements du quatrième trimestre
Souvent appelé “quatrième trimestre”, le post-partum entraîne de profonds changements physiques, hormonaux et émotionnels. “Le corps se remet physiquement, les hormones connaissent des fluctuations majeures, la jeune maman doit s’approprier son nouveau statut, celui de mère. Selon moi, c’est une phase charnière entre l’accouchement et la reconstruction personnelle, souvent méconnue et sous-estimée.”, confie Bérengère. Les hormones, véritables chefs d’orchestre, bouleversent corps et émotions. “Elles ne sont pas juste un « détail » biologique : elles orchestrent tout le système nerveux et émotionnel.”
Quand le corps et l’émotionnel se rencontrent
Toutes ces transitions intenses peuvent conduire au baby blues, un trouble qui touche un grand nombre de jeunes mamans. “Il touche une majorité de femmes (jusqu’à 80%) et se manifeste par une tristesse passagère, une irritabilité, des sautes d’humeur et des pleurs fréquents. Attention à ne pas le confondre avec la dépression post-partum, qui affecte 10 à 20% des nouvelles mères, souvent 2 à 3 mois après l’accouchement. Elle se manifeste sous la forme de tristesse intense, de sentiment de dévalorisation (l’impression « d’être une mauvaise mère »), d’absence d’intérêt pour le nourrisson, nécessitant une prise en charge médicale et psychologique.”, souligne l’experte.
Surmonter la tempête
Rassurez-vous, chaque femme vit son post-partum différemment. Certaines le traversent sereinement, d’autres affrontent de véritables orages intérieurs. Les conseils de l’experte ? “Dormir dès que possible, même une heure ou deux. Ne pas culpabiliser si tout n’est pas parfait. Apprendre à demander de l’aide, et accepter les émotions comme des vagues qui passent, non comme des failles. Et surtout, ne pas hésiter à en parler.”
“Le post-partum n’est pas un test de performance. Chaque jour, tu apprends. Tu avances. Même si c’est lent. Même si c’est flou.”
Les compléments alimentaires peuvent aussi être de précieux alliés. “Ils assurent un apport régulier en vitamines et minéraux, en complément d’une alimentation équilibrée. Ils sont un soutien précieux pour préserver notre équilibre global hormonal, émotionnel et physique.” Et chez Equilibrist, on trouve justement des compléments pour toutes les femmes et toutes les périodes de la vie, de la maternité jusqu’à la ménopause, en passant bien sûr par l’aide au post-partum.
Se retrouver sans culpabiliser, pas à pas
C’est un travail long, parfois hésitant ou flou. Mais se réapproprier son corps, se retrouver et réapprendre à se faire confiance est à la portée de toutes. Comment ? “En écoutant son corps, pas les injonctions. En se faisant accompagner par un professionnel de santé. Et surtout, en se souvenant que le post-partum n’est pas un test de performance. Chaque jour, tu apprends. Tu avances. Même si c’est lent. Même si c’est flou. La confiance ne revient pas d’un coup. Elle se reconstruit par des petits choix, des micro-victoires, et beaucoup de compassion envers soi.”, conclut Bérengère.
Merci à Bérengère Nicolay, co-fondatrice de la marque Equilibrist, pour ses réponses et ses précieux conseils.
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