Quand tout va mal, généralement, on remet la faute à “pas de chance” ou alors au Bon Dieu. Souvent, nos émotions et nos sentiments sont guidés par la nature et la spiritualité… Difficile de ne pas tomber en colère quand l’on prend une amende dans les transports ou alors d’être joyeux quand nos amis nous font un anniversaire surprise. Mais alors que faire quand on n’est plus maître de soi ?
Dieu ou la chance ?
Qui peut s’attribuer les mérites de nos vies ? La spiritualité ou la nature ? Dieu ? Nos parents ? Les professeurs ? Nos amis ? La liste d’attribution est longue tant on est influencé, voire conduit, dans nos vies. Celle-ci nous mène parfois à faire des choix qui vont à l’encontre de notre volonté. On est alors tenté de parler pour les plus croyants d’entre nous : en effet, ce serait 10 fois plus facile de dire que nos choix et actions sont guidés par un être supérieur qui décide du bien et du mal pour nous. Mais cela nous enlèverait tout libre-arbitre, voire nous infantiliserait.
La chance, elle, a de plus intéressant que c’est un éternel “pile ou face” : donc pas forcément besoin d’être “bon” dans la vie pour avoir des trucs cools qui nous arrivent. Mais maintenant, quid de la morale ? De l’éthique ? Autant de questions qui se questionnent elles-mêmes finalement.
La vertu comme seule boussole
“Disposition spirituelle à agir avec persévérance en accord avec la loi divine”, voici la définition qu’est donnée de la vertu. Cela semble être le compromis parfait : agir selon les principes divins sans forcément croire en un être supérieur. Avoir comme seul chemin la paix et une bonne moralité. Mais pour cela, il faut passer un chemin essentiel : la connaissance de soi. Se connaître soi-même pour mieux appréhender le monde autour de nous et donc agir vis-à-vis de celui-ci.
Cela permet indubitablement de savoir par quoi nous sommes drivés et surtout de savoir en qui l’on doit être reconnaissant.