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MéditationPression socialeTravail

Et si la pause méditation remplaçait la pause-café ?

Par Sarah Hellec | Publié le 26/10/2025

On associe souvent la méditation à des retraites au Tibet, des moines zen et un silence religieux. Mais la vérité est beaucoup plus simple et accessible. Une étude menée par Petit BamBou et la Skema Business School vient de le confirmer : quelques minutes de pleine conscience par semaine suffisent à changer la donne… au travail. Oui, au bureau, là où on croule sous les mails, les réunions à rallonge et le stress ambiant.

Des chiffres qui parlent

Les salariés qui méditent sont +13,4 % plus épanouis au boulot que ceux qui n’ont jamais posé un pied dans la méditation guidée. Résultat ? Plus d’énergie (+11 %), un meilleur sommeil (+9 %), moins de fatigue (-33 %), et même plus de plaisir au travail (+17 %).

Autrement dit, au lieu d’avaler votre quatrième café de la journée, vous pourriez gagner en motivation avec une simple pause de respiration consciente durant votre journée de travail.

Un cercle vertueux

« La méditation n’est pas un gadget bien-être,c’est un levier stratégique », explique Vincent Bouton, DG de Petit BamBou. Derrière cette phrase un peu corporate se cache une réalité toutefois très concrète : méditer aide à moins s’énerver, à mieux gérer ses émotions et surtout à mettre des limites claires entre vie pro et perso. Les pratiquants réguliers sont 16,5

% moins sujets à ce fameux conflit travail/maison qui peut concrètement nous gâcher la vie. Traduction : on ferme l’ordi sans culpabiliser, et on profite enfin de sa soirée sans rapporter le stress de la journée ni les dossiers en cours.

Pourquoi ça marche ?

Parce que méditer, c’est simplement apprendre à être présent : à sa respiration, à ses sensations, à ses pensées… et à ne pas se laisser embarquer par le stress ou l’hyperconnexion. Et c’est scientifiquement validé : plus de flexibilité mentale, plus d’émotions positives, moins de tension. Bref, c’est du gagnant/gagnant : pour vous, pour votre santé mentale, et même pour votre boîte ou vos collègues, que vous trouverez peut-être plus supportables (et vice-versa…).

Alors, la prochaine fois que vous avez envie de hurler sur votre boîte mail parce qu’elle indique un stockage saturé, tentez plutôt un petit exercice de pleine conscience. Vous pourriez être surprise : parfois, respirer, c’est déjà travailler mieux.